Mario Viveiros : architecte habité par ses dessins
Depuis ses tout débuts, BBL Construction s’appuie sur l’expertise des meilleurs spécialistes dans le domaine pour mener à terme ses projets. Du lot, l’architecte Mario Viveiros se démarque particulièrement! Portrait d'un homme habité par ses dessins.
Natif des Açores, Mario est arrivé dans la région à l’aube de ses 4 ans. Il a eu beaucoup de plaisir à redécouvrir Gatineau et ses environs lorsqu’il y est revenu après plusieurs années passées à Québec. Mais le travail à faire pour redonner au paysage urbain un dynamisme à l’image de tout ce que l’Outaouais a à offrir en était un de taille. L’ampleur du défi n’a pas pour autant effrayé Mario, lui qui s’est investi corps et âme dans cette mission.
L’expérience spatiale
Ses dessins ont été remarqués par BBL pour la première fois il y a plus de 20 ans. Depuis, il est un partenaire clé dans l’idéation des projets. Aux dires de ses collègues, sa plus grande contribution est sa capacité exceptionnelle à « voir l’expérience à vivre ». Pour Nadia Boucher, vice-présidente chez BBL Construction, c’est justement cette qualité de visualisation qui ressort chez Mario : « Je n’ai jamais vu quelqu’un avoir une idée mentale aussi précise. Mario, c’est un visuel, un artiste. Peu importe le projet qui lui est confié, il analyse tous les angles de vue pour comprendre comment le soleil entrera dans chaque pièce ou encore d’où la rivière pourra être aperçue. Aucun détail ne lui échappe. »
Mario se plaît à dire que ce qui différencie un projet d’un autre, c’est l’expérience spatiale qu’on y vit. Au-delà de sa fonctionnalité, un plan doit absolument combler des besoins émotifs. C’est dans les toutes petites choses qu’un plan se révèle viable. Cela explique pourquoi Mario porte une attention particulière aux plus petits détails architecturaux et pourquoi il ne fait jamais un plan sans meubler l’espace. Le travail de Mario pourrait donc se résumer ainsi : « bien percevoir l’espace pour mieux le vivre ».
Son sens du détail est loin de passer inaperçu. Marie-Pier Lanthier, chargée de projet, se rappelle d’ailleurs un moment où une cliente s’est mise à pleurer en voyant une présentation de Mario tellement la proposition lui plaisait. À un autre moment, un client s'est exclamé « Tu as lu dans mes pensées! », une formule qui en dit long sur les talents de Mario.
L’union fait la force
Lui qui n’a jamais délaissé le crayon, trace, encore aujourd’hui, chaque ligne de ses dessins sur papier. C’est grâce à Sébastien Labbé, dessinateur avec qui il collabore étroitement, que les plans prennent leurs formes digitales 3D. Mario se compte chanceux de pouvoir travailler avec Sébastien, car la réunion de leur expertise personnelle donne toujours de brillants résultats. « Je travaille aussi avec Marie-Pier Lanthier. Faisant le pont entre les contraintes des clients et l’exécution des travaux, elle me tient toujours dans le droit chemin! », ajoute-t-il.
Le plaisir que Mario a à travailler et à partager son savoir est contagieux! À son sujet, c’est le moins qu’on puisse dire, Mario travaille avec passion! Et il n’a pas l’intention d’arrêter de sitôt... au grand bonheur de notre équipe!
« S’il y a des problèmes, on m’appelle et je vais les régler »
Claude Robitaille se démarque par sa grande expérience et sa passion pour la construction. Contremaître chez BBL Construction depuis 6 ans, il cumule déjà plus de 35 ans en construction.
Claude a débuté sa carrière en construction comme poseur de système d’intérieur, et a graduellement été promue à contremaître de chantier, un poste qui exige une grande connaissance des chantiers, et une écoute attentive.
« J’arrive vers 6h le matin sur le chantier. Je regarde où les choses sont rendues et je m’arrange que tout se passe bien et dans les délais. S’il y a des problèmes, on m’appelle et je vais les régler. »
Contremaître de chantier : gérer des projets de construction
La sécurité sur un chantier de construction est un élément crucial, et ça aussi, ça fait partie du travail de contremaître de chantier. En effet, le contremaître est responsable de rappeler quotidiennement les consignes de sécurité pour les tâches à risque, planifier et organiser le travail qui doit être effectué dans la journée, et il doit s’assurer que le matériel et les équipements sont disponibles et en bon état.
D’ailleurs, Claude travaille présentement sur le chantier du 120 promenade du Portage; un projet de longue haleine.
« C’est ma deuxième année sur ce projet, c’est assez long. On a commencé par démolir, puis là on rebâtit. Ce chantier contient beaucoup de boiseries à faire et c’est très, très beau. On a presque terminé ce projet. On est rendu à peinturer et faire le plancher. »
Travailler en équipe sur un chantier
L’un des avantages de travailler comme contremaître de chantier, c’est que Claude parle avec beaucoup de personne durant sa journée. Il doit être très attentif et expérimenté pour régler les potentiels problèmes qui surviennent inévitablement sur un chantier, mais ça prend aussi une expertise accrue en gestion de projet.
« Je me promène sur le chantier et je parle à beaucoup de monde. Je m’assure que tout le monde suit les règles. »
Être contremaître, c’est un métier que tu dois apprendre pendant plusieurs années, explique Claude.
« Ça prend plusieurs années avant de devenir contremaître de chantier, parce que tu dois apprendre le métier et comment ça fonctionne sur un chantier avant. Ça prend du temps. »
La prochaine étape? Claude prendra probablement sa retraite dans les cinq prochaines années, « si tout va bien! », dit-il en rigolant.
Ce que les autres pensent de Claude…
Il aime beaucoup me raconter des histoires et comme je suis très naïve, je crois toujours tout ce qu’il me dit! Je me fais toujours avoir! Il est perfectionniste et cherche à ce que tout fonctionne sur son chantier. Il a l’œil esthétique et s’assure que la finition soit impeccable. On a une belle relation d’équipe. Quand notre projet sera terminé, ce sera très bizarre de ne plus lui parler plusieurs fois par jour! – Marie-Pier Lanthier, chargée de projet
Devenir contremaître de chantier : regarder et écouter
Le contremaître de chantier chez BBL Construction, c’est la personne qui gère le chantier. Né à Gatineau, Jean-Luc est d’ailleurs contremaître depuis 5 ans et demi chez BBL Construction. Pour se surpasser au travail, il doit posséder plusieurs compétences : faire preuve de leadership, être attentif aux détails et la qualité, rencontrer les échéanciers tout en gardant l’efficacité de l’ouvrage afin de garder les coûts sous contrôle, donner des consignes claires, assurer la sécurité et être bien informé.
Que fait un contremaître de chantier?
Le rôle du contremaître est de représenter l’employeur sur le chantier. Il est responsable de rappeler quotidiennement les consignes de sécurité pour les tâches à risque, planifier et organiser le travail qui doit être effectué dans la journée, et il doit s’assurer que le matériel et les équipements sont disponibles et en bon état. « À partir d’un échéancier réalisé dans un objectif commun et avec différents corps de métier, je gère les travaux dans les règles de l’art. »
Une journée typique pour Jean-Luc est d’adapter le chantier au quotidien en considérant les facteurs externes telle la température, la présence (ou l’absence) de certains sous-traitants / matériaux, de planifier tout le travail à faire, vérifier les échéanciers, les matériaux et s’assurer que chaque personne sur le chantier a ce dont elle a besoin pour faire le travail. Il est aussi présent pour montrer aux employés comment utiliser les outils de manière sécuritaire et former les nouveaux lorsque nécessaire.
Il fait des rondes régulièrement sur le chantier et doit être prêt à réagir et prendre des décisions rapidement lorsqu’une situation dangereuse survient ou qu’un changement est requis.
En gros, Jean-Luc regarde, écoute et règle les problèmes lorsqu’ils surviennent, mieux, avec le temps, avant que les problèmes surviennent. Il s’assure que les travaux sont faits selon un haut degré de qualité tout en assurant la sécurité du projet de construction. En fonction des chantiers, il peut gérer une équipe de 40-50 personnes, ou parfois plus.
Des conseils pour la relève
Jean-Luc est un vétéran de la construction, car il compte plus de 30 ans dans le domaine. Il a travaillé à son compte quelques années comme entrepreneur général et en finition de maisons pendant 14 ans pour des compétiteurs de BBL: « Il y avait de beaux défis, avec la construction de grosses maisons sur mesure ou de projets commerciaux importants. »
Voici le conseil de Jean-Luc pour un jeune qui aimerait devenir contremaître de chantier : « Regarde et écoute. Pour devenir contremaître de chantier, ça prend une certaine expérience à régler des problèmes et l’expérience de travailler sur un chantier. Ça prend aussi de l’entregent pour travailler en équipe. »
Ce que notre équipe pense de Jean-Luc!
« Depuis que je suis chez BBL, Jean-Luc est le contremaitre qui travaille avec moi sur mes projets et j’en suis bien content ! Il voit beaucoup de choses à l’avance et il prend le temps de me les expliquer. Étant donné que je n’ai pas beaucoup d’expérience sur des projets d’envergure comme on fait chez BBL, ça me permet d’apprendre et de voir les ajustements requis avant qu’ils arrivent à un point critique en chantier. Il prend toujours le temps de me partager comment ça se passe sur le site et quels sont les procédés et techniques de travail. Ça me permet de prendre des meilleures décisions à partir du bureau. Jean-Luc représente mes yeux sur le site. Jean-Luc est une personne qui aime rire et avoir du plaisir et ça paraît sur les chantiers. Il ne rate jamais une occasion pour en dire une bonne ! Par-contre, quand c’est le moment d’être sérieux, il n’a aucun problème à enfiler son rôle de casque blanc et à prendre les choses en mains. Il n’a pas peur de mettre le temps et l’énergie nécessaire afin que le projet se déroule comme prévu. » Mathieu Dallaire-Moreau, chargé de projet
« Jean-Luc est un rassembleur avec son humour et son énergie, il est fidèle à lui-même. C’est une personne confiante et en contrôle de ses connaissances, il est sincèrement intéressé envers les autres et est porter vers eux. Les rapports qu’il me remet chaque semaine sont toujours assidus. Si j’ai des questions il est toujours disponible et efficace. » - Kim Lacelle, experte en comptabilité
« Jean-Luc est le clown de la compagnie, il revire tout au drôle. Sa façon d’être fait tellement du bien! Il est organisé, c’est le fun de travailler avec lui. » – Luc Tessier, contremaitre
La construction commerciale pour des défis stimulants
Après un cours en dessin de bâtiment, Mathieu Roussel a été estimateur, contremaitre de chantier et gestionnaire de projet chez JPL. Il a travaillé comme chargé de projet pendant 10 ans puis a fait du résidentiel chez Brigil. Il est maintenant chargé de projet chez BBL depuis 2021.
« J’étais mûr pour un nouveau défi, se rappelle Mathieu. Bâtir des immeubles à condos, c’est très répétitif, je ne me sentais pas utilisé à la hauteur de mes talents. La construction commerciale, avec ses bâtiments ultras modernes différents, comporte des défis stimulants. BBL construction est son propre moteur d’attraction de clients et de développement. L’entreprise crée ses chances : il s’approprie de beaux terrains, construit de beaux produits et attire la clientèle. »
Mathieu travaille présentement sur la nouvelle construction de Vitrerie de la Vallée et celle des Produits David, une boucherie à Chénéville. Il apprécie autant les clients clés en main que les projets privés : « L’approche est plus directe avec le client, et c’est plus facile en termes de réalisation. »
La COVID-19 et son lot d'imprévus
Son emploi du temps a été complexifié dans la dernière année en raison du grand manque de matériel, de l’acharnement des matériaux, de l’inconsistance des prix et du manque de main-d’œuvre. « C’est impossible de garantir les prix en raison du marché instable mais on y arrive en prenant des risques calculés. Tout prend plus de temps, avec plus d’embuches et d’imprévus. Notre rôle est de prévoir le mieux qu’on peut, avec des délais qui changent de jour en jour. »
Le p'tit nouveau
Natif de la région, Mathieu trouve une grande fierté à laisser son empreinte et contribuer à la société. « Nos efforts sont concrétisés : à partir d’un dessin sur papier, nous construisons un bâtiment qui sera là pendant 50 ans. J’adore me promener dans la Ville et dire « c’est moi qui ai fait ce projet-là ». »
Mathieu s’est intégré facilement à l’équipe. « Autant les employés sont jeunes et dynamiques, autant il y a des séniors très compétents. L’équipe est très accueillante et réceptive dès que j’ai une question ou que j’ai besoin d’information. »
« Mathieu est un gars qui connait ce qu’il fait, il a de l’expérience et ça parait. Que ce soit en gestion de projet ou technique de construction, il sait de quoi il parle. En plus, il a un réseau de contacts très large, ce qui est un grand atout pour BBL ! » – Mathieu Dallaire Moreau, chargé de projet
« Trois jours après qu’il soit arrivé, il a foncé dans la porte avec son café, il y avait du café partout! À sa décharge, tous les employés ont déjà foncé dans leurs portes puisque les bureaux sont tous vitrés. » – Sarah Bertrand, ancienne chargée de projet
« Mathieu est jovial, c’est facile de s’attacher à lui, il a de la conversation. » - Jessica Bertrand, ancienne chargée de projet
Et l'avenir?
Sur le plan professionnel, Mathieu souhaite obtenir l’accréditation Project management Professional (PMP), une formation reconnue mondialement qui donne une accréditation au niveau de la gestion. « Je souhaite continuer à développer de beaux projets stimulants, qui me rendent fier. Sur le plan personnel, je suis un joueur de hockey été comme hiver. Comme je suis papa de deux jeunes enfants, je veux aller à la pêche et à la chasse avec eux. »
Luc Tessier, contremaitre passionné et loyal depuis 23 ans
4 : 30 du matin. Luc Tessier se rend au chantier, assigne les employés aux missions de la journée, puis se trouve un endroit pour travailler. Les joints, la peinture, les planchers, la gestion et la commande de matériel n’ont plus de secrets pour lui. Et il ne changerait pas de travail pour rien au monde!
Le moins qu’on puisse dire est que Luc Tessier est loyal. Au travail avec Sylvain Bertrand depuis 23 ans, il adore son boulot. « J’ai travaillé pour la compagnie de mon frère en peinture, on construisait des meubles. Puis j’ai gravi les échelons pour devenir contremaitre. Je passe tous les lundis matin au bureau avec les factures, les rapports et les heures travaillées des employés. Sinon je suis toujours sur le terrain. »
De gros projets et de beaux défis
Luc est fier de tous les projets qu’il a menés. « C’est certain que l’église orthodoxe d’Ottawa était un projet très impressionnant et différent, tout comme la citation patrimoniale à Hull. Le 120 rue Portage est un projet très long et complexe, avec 20 000 pieds de planchers d’époxy métallisés, mais c’est motivant! C’est plus le fun que des boites carrées. »
Il se rappelle aussi avoir particulièrement apprécié peinturer les étages de la tour de bureaux à l’arrière du Home Dépôt avec de la peinture scintillante, des boules multicolores dans un fusil à peinture.
Un rôle de mentor
Luc est responsable d’organiser le travail de façon sécuritaire. Il coordonne les horaires et s’assure que les employés adoptent des comportements sécuritaires. « Ça se passe bien avec les gars. Même si on a une grande pénurie de la main-d’œuvre et que les gars vieillissent, on a la chance d’avoir une équipe travaillante et compétente. »
Travailler avec les nouvelles générations comporte son lot de défis. « Les jeunes ne sont pas comme nous autres! On répète beaucoup, il faut être attentif, empathique et bienveillant. Aux jeunes qui débutent, je leur conseille de s’armer de patience et d’écoute pour réussir. »
Luc prévoit travailler encore longtemps pour BBL, tout en rêvant à une semi-retraite. «Je n’ai pas l’intention de partir! Mais je caresse le rêve d’avoir un jour un condo dans le Sud et de jouer au golf pendant quelques mois par année. »
Daniel Boucher, surintendant depuis 20 ans
Dans l’équipe de BBL, il y a les employés de bureau, les gars de chantier et les consultants externes. Le rôle d’un surintendant est de faire le pont entre les gestionnaires de projet et l’équipe de construction sur le terrain. Il est la personne référence pour les questions, d’un côté comme de l’autre. La communication est la clé, mais aussi la présence assidue. Daniel Boucher en sait quelque chose! Il est surintendant depuis les débuts de l’entreprise.
« J’ai toujours travaillé en construction, à un certain moment j’étais même à mon compte, se rappelle M. Boucher. J’ai arrêté le résidentiel, car je trouvais cela trop routinier et je trouvais que le commercial comportait plus de défis. Maintenant je travaille en amont des projets, notamment avec l’estimatrice Isabelle concernant les questions techniques pour la construction. »
En tant que surintendant gérant, il règle des problèmes à longueur de journée. « Tous les problèmes passent par moi, explique-t-il. Je dois trouver des solutions et même quand il n’y en a pas, il faut en trouver une. Avec l’expérience, je trouve plus facilement la personne contact ou la bonne solution. »
Suivis, enlignement, choix et disponibilité des matériaux, questions des professionnels… Il a aussi un rôle de soutien et d’encadrement. La patience et le renforcement positif sont deux qualités nécessaires pour donner confiance à l’équipe.
Laisser la place à la relève
Après plus de 25 ans en construction, M. Boucher tirera bientôt sa révérence. Des voyages entre amis sont à l’agenda! Il repart avec une fierté de l’ensemble des projets accomplis. Il ne s’ennuiera cependant pas du stress et des routines de travail.
« Ce que je dirais à un jeune qui commence, c’est d’être persévérant, patient et curieux, résume M. Boucher. C’est important de toujours de vouloir savoir pourquoi on fait telle ou telle chose. Chaque défi va te servir et chaque apprentissage te sera utile. Comme méthodes de travail, je dirais l’importance de se référer à une personne experte. Par exemple, pour des questions en structures, il faut valider avec l’ingénieur en structure. Par la suite, consigne tous les changements apportés et les recommandations des professionnels par écrit. L’expertise écrite permet de t’enlever des responsabilités. Comme cela, le soir tu as la tête en paix! »