Sabrina Boucher, chargée de projet senior
Sabrina Boucher est chargée de projet chez BBL depuis 2012. Elle fait maintenant partie des plus anciens de l’équipe. Après un DEC en design en 2012, elle a appuyé l’équipe de BBL Construction pendant l’été. Et l’emploi d’été est finalement devenu une carrière!
Une meneuse née!
Dès son jeune âge, Sabrina s’est différenciée par son leadership, son organisation mais surtout son souci du détail. Tête de cochon, elle savait ce qu’elle voulait et tout le monde savait qu’elle irait loin dans tout ce qu’elle entreprendrait.
Engagée dans tout ce qu’elle fait, elle a suivi des études avec concentrations sans compter ses soirées sur les terrains de soccer. Elle a fait voyager sa famille dans ses nombreux tournois et entrainements. Elle a poursuivi son sport favori jusqu’à ses 18 ans, qu’elle a dû malheureusement arrêter à la suite d’une blessure. Elle s’est étonnée de recommencer à jouer en 2017 et elle compte bien continuer pour plusieurs années encore.
Son cheminement
Sa facilité impressionnante de travailler avec les chiffres l’ont dirigée vers des études en comptabilité à la sortie de son secondaire. Elle a malheureusement manqué de défis et elle a redirigé sa carrière en design intérieur.
Elle a débuté son DEC en 2009 en design intérieur et elle a travaillé jours et nuits pour obtenir son diplôme en 2012 dans ce programme au Cégep de l’Outaouais.
Le côté artiste de Sabrina ressort dans ses projets. Dans le choix de matériaux et la conception des plans, ses connaissances en design donnent une valeur ajoutée à tous les projets de BBL Construction.
Portfolio
Elle a touché à plusieurs projets, pensons à Vision industrielle à Gatineau, un commerce nouvellement établi dans l’aéroparc, construit à une vitesse fulgurante. La station-service Sonic, établi à Gatineau, secteur Buckingham. Le Promutuel, un bureau d’assurance qui a vu le jour en 2016. Hyundai Buckingham un concessionnaire automobile à la nouvelle image corporative. Une partie d’un projet comportant 5 bâtiments sur le chemin industriel, dont l’aménagement impressionnant d’une usine de fabrication d’huile d’olives. Elle a aussi dirigé plusieurs projets résidentiels haut de gamme.
« Hyundai a été mon plus grand défi, à hauteur de sept millions de dollars. C’était un beau projet, car il fallait travailler avec les normes spécifiques du manufacturier. Le choix de matériaux, l’emplacement des vendeurs, les types de chaises, tout est normalisé dans un document afin de ne rien oublier. J’ai aussi beaucoup appris sur l’équipement de garage : Il faut réussir à se mettre dans la peau d’un mécanicien, d’un vendeur, d’un directeur pour ne rien oublier. Le plus complexe est le mécanicien, comprendre toutes les machines et leurs utilités pour ne rien manquer. Ces particularités font que chaque projet est différent. Il n’y a pas de routine. On apprend tellement d’un projet à l’autre, c’est très valorisant. »
En tant que chargée de projets senior, Sabrina gère maintenant les projets de A à Z. Elle chérit beaucoup cette autonomie. Elle utilise son indépendance pour gérer les professionnels, les sous-traitants et même la clientèle d’elle-même.
Une belle équipe tissée serrée
Au bureau, elle travaille étroitement avec plusieurs collègues selon l’étape de la construction. « Nous nous soutenons tout le temps. On est plusieurs à diner souvent ensemble, on se raconte nos péripéties, on est très proches. Le fait que nous soyons une petite équipe nous permet de créer des liens forts. D’ailleurs, je considère maintenant Marie-Pier comme une amie très proche avec qui j’apprécie passer du temps même à l’extérieur du bureau. »
« Sabrina a un grand souci du détail et un sens de l’organisation légendaire. Sa formation en design pousse l’esthétique de nos projets à un autre niveau. » Nadia Boucher, vice-présidente.
« Sabrina est une conteuse née! Elle a sa manière unique de raconter ses histoires, elle me fait beaucoup rire. On partage les mêmes valeurs, la famille est une priorité pour elle. Elle est très organisée et fonceuse. Ça fait déjà 9 ans qu’on travaille ensemble, que nous sommes voisines de bureau. Je suis choyée de pouvoir la compter parmi mes amies. Elle a aussi un grand souci du détail qui est très apprécié de nos clients. » – Marie Pier Lanthier, chargée de projet.
Une carrière chez BBL
Avec ses années accumulées, Sabrina convoite un poste de gestionnaire de projets. Elle aimerait être en mesure de partager son expérience et de transmettre ses connaissances à ceux qui débutent dans le métier.
Sabrina n’avance jamais en regardant seulement son prochain pas, elle avance en regardant le paysage complet. Elle s’imagine donc déjà monter les échelons de l’entreprise et développer des compétences en ressources humaines.
Future mariée!
Après la grande demande en 2017, Sabrina et son conjoint prévoyaient un mariage en 2020, mais la pandémie en a décidé autrement en lui retardant son projet. On lui souhaite qu’il se concrétise sous peu! En attendant, elle continue d’ajouté à sa liste de projets. Elle partage plusieurs loisirs communs avec son conjoint, tels que la motoneige, le côte à côte et le camping. Été comme hiver, leur calendrier est bien chargé.
De la mode à la comptabilité
Kim travaille chez BBL depuis 2020. Après un saut à Montréal dans le domaine de la mode, elle est revenue en Outaouais pour être plus près de sa famille. Maintenant, elle s’épanouit en comptabilité avec de nouveaux défis chaque jour.
À quoi ressemble ton parcours professionnel?
J’ai un parcours plutôt atypique. J’ai étudié en design de mode en 2008 à l’Académie de Haute Couture Richard Robinson à Ottawa. À l’obtention de mon diplôme, je suis déménagée à Montréal pendant dix ans. J’ai baigné dans l’univers du spectacle entre autres en travaillant pour le Cirque du Soleil, le Washington Ballet, le Boston Ballet, le Cirque Éloize, différents chorégraphes et plusieurs autres projets adjacents. Au cours des cinq dernières années, j’ai eu l’opportunité de travailler pour la designer Québécoise de renom, Marie Saint-Pierre en tant que première main d’atelier.
Il est plutôt rare de voir quelqu’un occuper ce type de poste à un si jeune âge; dans les grandes maisons de luxe parisienne il faut avoir au moins 30 ans d’expérience! Je m’occupais en majeure partie de donner vie aux collections en supervisant une équipe de développement. Mon rôle consistait à comprendre la nature d’une inspiration et de lui donner vie à partir de rien, que ce soit à partir d’une image, une couleur, une matière…Il faut être très à l’aise avec toutes les matières inimaginables et être apte à créer, savoir lire et modifier les patrons en modelage. Les semaines de 70 heures étaient monnaie courante, il fallait avoir une grande capacité d’adaptation puisque le rythme était très rapide. Ma mission était de garder mon équipe hors de l’eau lorsque la pression et la fatigue étaient au maximum. Nous devions bien souvent reprendre des créations partiellement ou en entier à la dernière minute pendant que des acheteurs internationaux patientaient, calmement café à la main, dans la pièce d’à côté.
Nous avions en moyenne 7 à 8 collections d’environ 100 pièces à pondre annuellement toujours un an d’avance, sans compter les collaborations récurrentes entre autres avec les Hôtels Germain, L’Orchestre Métropolitain, Le galas Artis, Les Gémeaux et les créations sur mesure à travers l’Amérique.
En janvier 2020, mon conjoint et moi avons pris la décision de revenir en Outaouais plus près de nos familles. Nous sommes revenus en région pour reprendre un rythme différent plus près de la nature et du « il-n’y-a-aucun-trafic-ici »! Nous avons bien choisi notre momentum, puisque deux mois plus tard la pandémie arrivait.
Je berce l’idée d’avoir mon atelier depuis longtemps et d’y faire plein de projets ! Le côté cérébral que m’apporte la comptabilité me permet d’avoir une nouvelle liberté créative et d’avoir de nouveaux défis chaque jour. Je me réveille parfois la nuit pour écrire un bout d’idée sur un morceau de papier. Mes amis me font souvent la remarque que je n’aurai pas assez d’une vie pour réaliser tout ce que je voudrais y accomplir.
Quelle est ta plus grande fierté?
Être indépendante et autodidacte, il est à préciser que personne ne savait coudre dans mon cocon familial. Depuis, mon père s’améliore! Je suis déménagée à Montréal seule avec presque rien, ayant décroché des emplois à la hauteur de mes ambitions me rend vraiment fière. Je suis contente d’avoir pu aider des jeunes entreprises en démarrage avec mes connaissances et d’avoir eu un impact positif dans le milieu artistique Canadien. Mon portrait fut affiché au Musée des Beaux-Arts de Montréal pour l’exposition Montréal Couture pour souligner ma contribution au savoir-faire technique du Prêt-à-Porter en plus d’avoir participé à de nombreux documentaires sur l’industrie. J’en garde de très bons souvenirs.
Quels sont tes défis au boulot?
J’ai dû me familiariser avec le milieu de la construction et les nombreux enjeux et défis quotidiens. C’est vraiment stimulant de voir tous les nouveaux développements! Bien que la matière brute utilisée soit différente, le plan prend forme à partir d’une idée jusqu’au produit fini. C’est très semblable au processus de confection. Je suis fière de faire partie de l’équipe BBL, qui est, selon moi, le joueur avec l’expansion la plus rapide dans l’industrie en Outaouais.
As-tu un engagement dans la communauté?
Avant de déménager à la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité de créer une petite ligne de vêtements afin de participer à la levée de fond pour le cancer du sein de la fondation Les rêves de Monique, bien connue ici en Outaouais. Depuis mon retour, je n’ai pas eu l’occasion d’en avoir dû à la pandémie, hormis de participer à des campagnes de financement auprès de Moisson Outaouais ou des enfants.
Quels sont tes projets d'avenir?
J’en ai trop! Sur le plan professionnel, je veuxcontinuer à m’épanouir en symbiose avec mon côté créatif. Comme on dit : Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir !
« Kim est tellement souriante et de bonne humeur. Chaque matin, elle dit bonjour à tout le monde. » - Sarah Bertrand, chargée de projet junior
« Kim est un vrai rayon de soleil! Son positivisme et son sourire sont un éternel réconfort. C’est un plaisir de travailler avec elle. » - Isabelle Massie, estimatrice
« Kim est très travaillante et apporte beaucoup de soleil à l’équipe. Passionnées toutes les deux de séries télévisées, on attend avec impatience le lendemain pour se parler des nouveautés. Son parcours éclectique, son cheminement dans le domaine de la mode et ses contacts du côté des artistes me font envier. » Sabrina Boucher, chargée de projet senior
L’accompagnement pour mener à terme tous les projets
« On va en chantier et on est capable d’amener les projets à réalisation, tout en respectant le budget. Les professionnels travaillent conjointement avec les sous-traitants, le meilleur des deux mondes pour les clients. » - Isabelle Massie, estimatrice chez BBL depuis 2017, assure un accompagnement personnalisé aux clients
Tous les chemins mènent à Rome!
Isabelle a un parcours éclectique. Après ses études secondaires, elle a voyagé en Nouvelle-Zélande. Des études au Cégep en arts plastiques et à l’université en sculpture l’ont amené… en Amérique latine. Elle a aussi obtenu sa carte CCQ comme carreleuse, ce qui l’a aidé à avoir une bonne compréhension de l’univers chantier… et payer ses voyages de jeunesse!
Après un DEP en cuisine professionnelle, un certificat en développement international et un cours en rénovation de bâtiments, elle a commencé à travailler chez Robert Gauvreau et fils construction. « J’ai beaucoup appris en gestion de projet commercial et en estimation pendant sept ans. »
Après du bouche-à-oreille, elle est arrivée chez BBL en 2017. « Comme estimatrice de bâtiments neufs, on fait beaucoup de design libre. On fait des estimations avec des schémas préliminaires (style macro) et des estimations plus précises avec des documents (style micro). Entre le moment où on fait le schéma préliminaire et qu’on l’amène à la construction, il y a des semaines de discussions et d’accompagnement avec le client. »
Ses plus grandes fiertés
Ce qu’elle apprécie particulièrement de son boulot est de participer au développement pour s’assurer qu’il soit viable à long terme. « On touche à tout. Par exemple, on a démarré le projet de Betralif en avant-projet en 2019 et maintenant les premières plantes sont arrivées et les premières récoltes auront lieu en mai-juin en 2021. La phase 2 débute en 2021. »
Betralif qui produit du cannabis médicinal est définitivement sa plus grande fierté. « C’est rare d’avoir la chance de passer à travers le processus complet, du développement de plans à l’opération à l’entretien et la maintenance. La complexité du projet a entraîné beaucoup de défis, en raison de l’environnement très contrôlé et règlementé. La culture était 100% intérieure, donc il y avait beaucoup de paramètres climatiques à respecter. »
Destination Vanier (avec la phase A qui se termine), le projet des Serres urbaines, le 193 Old Chelsea et les projets dans le Parc Labrosse complètent sa feuille de travail.
Que lui réserve l'avenir?
« Avec les enfants et la pandémie, je suis un peu prise dans un carcan dodo-boulot-lunch, déplore-t-elle. J’ai hâte de recommencer à voyager! Entretemps, je fais des randonnées en montagnes. On va bientôt se construire un pavillon et une serre. Avec notre jardin et notre projet d’hydroponie, on ne s’ennuie pas! »
Sur le plan professionnel, elle a un grand intérêt pour les projets environnementaux, ainsi que tout ce qui est plus complexe et technique. Elle nuance que le pouvoir sur les décisions environnementales est toutefois restreint aux volontés et au budget des clients. « Les mesures environnementales sont rentables à long terme, mais pas à court terme. Cela nécessite un plus grand financement initial, ce qui freine parfois les clients. »
« Isabelle m’a chapeauté au début de mon projet, elle est ma référence, souligne Mathieu Dallaire-Moreau. Elle a une belle expérience et beaucoup de connaissances et d’expertises. Elle m’a tellement appris au niveau technique et au niveau des étapes de gestion de projet. »
« Isabelle est compétente, intelligente, ouverte et accueillante », affirme Jessica Bertrand, chargée de projet junior.
« L'entrepreneuriat, le chemin vers l'accomplissement de mes rêves »
Portrait de Nadia Boucher
Nadia Boucher, vice-présidente et gestionnaire de projet chez BBL, est technologue en génie civil. Elle s’occupe du volet de la construction, de la coordination, du respect de l’échéancier, tout en ayant une vision d’ensemble. Elle s’occupe également de l’entretien des bâtiments en location.
« BBL est comme ma deuxième maison, avoue Nadia. Mes plus grandes fiertés sont d’avoir obtenu deux certifications LEED, soit pour la caserne de pompiers et Chez Henri. D’avoir pris le volet construction au complet et de coordonner 10 et 15 projets simultanément est également un bel accomplissement. L’entrepreneuriat m’a apporté une liberté d’expression et d’accomplissement personnel. Je peux suivre le chemin que je désire pour réaliser mes rêves. »
« Nadia a un grand souci de l’organisation et du détail, souligne le président Sylvain Bertrand. Au niveau technique, rien ne lui échappe. C’est une partenaire d’affaires extraordinaire! »
« Elle a un souci du détail incroyable et elle connaît ses projets de fond en comble, déclare Marie-Pier Lanthier, chargée de projets. J’envie sa mémoire phénoménale et sa grande compréhension des enjeux techniques. Elle représente vraiment un idéal à atteindre comme chargée de projet. Elle a des valeurs familiales profondes qu’elle transpose dans notre petite famille du bureau. »
« Nadia est super organisée, très gentille, calme, compétente et a beaucoup de connaissances, » déclare Sarah Bertrand, chargée de projets junior.
Sa sœur Jessica renchérit : « Nadia est très compétente côté technique, drôle et a toujours de bonnes anecdotes à raconter sur les heures de diner. »
Quels sont les projets à venir?
Chez BBL, il y a des projets à la pelle. « Nous aimerions voir plus de projets combinés de développement, plutôt qu’un seul projet isolé. Les projets sur Labrosse ou dans le secteur de l’aéroport sont de bons exemples. À court et moyen terme, il y a aussi la construction d’une tour de béton qui sera mise sur pied. »
Le développement économique de la région est au cœur de l’entreprise. « En Outaouais, il y a un grand potentiel de développement. C’est un immense terrain de jeu pour coucher des bâtiments, plutôt que d’effectuer des rénovations. »
Sur le plan personnel, Nadia espère que l’avenir rimera avec des voyages en famille!
Dessinateur chez BBL : une grande liberté et créativité
Sébastien Labbé est dessinateur chez BBL depuis juin 2017. Après avoir étudié à la Cité collégiale en technologie de l’architecture, il obtient son premier emploi comme technologue en architecture.
« Nous travaillons sur plusieurs projets en même temps, de petite et grande envergure, explique Sébastien. Quand le projet débute, on rencontre le client, il nous explique ses besoins et ce qu’il recherche. Nous commençons à dessiner l’implantation - le terrain, le stationnement, les arbres, le bâtiment. Suite aux commentaires du client, nous commençons le dessin de l’intérieur - divisions, toilettes, bureaux, murs, etc. Par la suite, nous donnons la tag à l’estimatrice et au chargé de projet. »
Sébastien a également un autre volet à son travail. Il s’occupe du volet des locaux à louer. « Je m’occupe de mettre de l’avant les locaux vacants sur le web, de faire visiter les locaux commerciaux, etc. »
Pourquoi travailler chez BBL?
Sébastien est d’un naturel très calme et très sociable. « Je m’entends bien avec tout le monde. Nous avons une belle équipe, avec de beaux bureaux confortables. Par-dessus tout, j’aime mon travail qui me permet d’être créatif. Il n’y a pas de routine. J’ai une grande liberté et indépendance. Ce qui fait aussi la différence est le fait d’être deux dessinateurs. Mario a beaucoup d’expériences, alors j’apprends beaucoup de lui. »
On parle dans son dos!
« Sébastien est un grand atout dans notre équipe, soutient Sylvain Bertrand, président de BBL construction. La génération de Sébastien n’a pas de mauvais pli. Elle ne prend rien pour acquis et ne se dit pas « on a toujours travaillé comme cela, donc on poursuit ainsi », elle s’adapte, se questionne. Elle réalise qu’on ne peut pas bâtir comme on bâtissait dans le temps. »
« Sébastien, c’était déjà un ami d’avance, c’est lui qui m’a ouvert la porte à BBL. On se parle souvent et je comprends son langage. Nous avons une belle complicité. Quand j’ai besoin de lui, il répond toujours présent. » - Mathieu Dallaire-Moreau
Marie-Pier Lanthier, notre première employée de bureau!
Douce, diplomate, intelligente. Marie-Pier a plusieurs cordes à son arc. Après un baccalauréat en communications, elle a entamé une maîtrise en gestion de projets à l’Université du Québec en Outaouais. C’est pendant sa maitrise coop qu’elle a réalisé un stage chez BBL Construction.
« J’étais la première employée de bureau, se rappelle Marie-Pier. Ça va faire 10 ans! J’ai tout de suite aimé le côté concret des projets en construction. Quand on travaille sur un projet, on le voit monter, on voit l’utilité, puis le résultat final. La construction, ça ne peut pas être plus concret! »
Marie-Pier est responsable d’effectuer le suivi de différents projets de construction pour en assurer la bonne marche, tout en respectant le budget et les délais fixés. Les besoins des clients sont très différents, alors il n’y a pas place à la routine.
« J’apprends beaucoup, raconte-t-elle, assise dans son grand bureau tout vitré. Les rencontres avec les clients nous amènent à en apprendre plus sur leur histoire entrepreneuriale. C’est inspirant! On apprend aussi sur le fonctionnement des différents types d’entreprise. Par exemple, quand on construit une garderie... En construisant Les Trois Brasseurs, j’en ai beaucoup appris sur le processus de brassage, comment la bière en fût se connecte au bar. Saviez-vous que quand on mange, la bière passe en dessous de nous? (rires) J’ai beaucoup aimé construire les Trois Brasseurs à Ottawa et le Benny & Co. à Gatineau. C’était à la fois stimulant et complexe. »
« Marie-Pier est une douceur qui est montée dans un monde dur, un monde ''d’hommes'' de la construction, mentionne Sylvain Bertrand, président de BBL. Très organisée, elle a un grand souci du détail. Elle a amené une meilleure façon de communiquer, d’organisation et de rédaction. Elle a appliqué son bagage professionnel dans un monde différent de ce qu’elle connaissait. Cela démontre sa grande capacité d’adaptation et que les femmes sont capables de s’intégrer dans le monde de la construction. »
« Une petite famille »
L’équipe de BBL est jeune et dynamique. Avec onze employés de bureau et les deux propriétaires, ils ont la parité!
« C’est comme une petite famille, décrit Marie-Pier. Nous avons beaucoup d’«inside» et de vieilles histoires communes! Nous avons développé des liens de confiance, voire de fraternité, avec les professionnels, les sous-traitants et les clients. Comme on travaille souvent avec les mêmes personnes, on sait comment travailler ensemble. »
L’ambiance est bonne dans cet environnement de travail, nouvellement construit. Le haut plafond, la grande cuisine et la grande fenestration donnent toute la place à la créativité. « Nous sommes une petite équipe, donc nous avons accès aux propriétaires chaque jour. C’est pratique, avec tous les impromptus qui surviennent! »
Mathieu Dallaire-Moreau, son collègue comme chargé de projet, n'a que de bons mots : « Marie-Pier, c'est ma référence! J'adore sa personnalité, elle est super gentille et ouverte. Si j’ai une question, elle est toujours disponible et a toujours une réponse pour moi. »
Projets à venir
Après plusieurs années comme chargée de projets, Marie-Pier est maintenant en développement de projets. Un défi stimulant et différent!
« J’aspire à devenir autonome rapidement et surtout apprendre les rudiments avec les relations avec la ville de Gatineau, qui sont très complexes. Apprendre tous les processus et la fiscalité, par exemple comment financer un projet commercial. Mon but ultime c’est de bien comprendre et transposer les besoins de nos clients sur leur plan afin qu’ils puissent dire : c’est encore mieux que ce que j’avais imaginé! (rires) »