« On va en chantier et on est capable d’amener les projets à réalisation, tout en respectant le budget. Les professionnels travaillent conjointement avec les sous-traitants, le meilleur des deux mondes pour les clients. » – Isabelle Massie, estimatrice chez BBL depuis 2017, assure un accompagnement personnalisé aux clients
Tous les chemins mènent à Rome!
Isabelle a un parcours éclectique. Après ses études secondaires, elle a voyagé en Nouvelle-Zélande. Des études au Cégep en arts plastiques et à l’université en sculpture l’ont amené… en Amérique latine. Elle a aussi obtenu sa carte CCQ comme carreleuse, ce qui l’a aidé à avoir une bonne compréhension de l’univers chantier… et payer ses voyages de jeunesse!
Après un DEP en cuisine professionnelle, un certificat en développement international et un cours en rénovation de bâtiments, elle a commencé à travailler chez Robert Gauvreau et fils construction. « J’ai beaucoup appris en gestion de projet commercial et en estimation pendant sept ans. »
Après du bouche-à-oreille, elle est arrivée chez BBL en 2017. « Comme estimatrice de bâtiments neufs, on fait beaucoup de design libre. On fait des estimations avec des schémas préliminaires (style macro) et des estimations plus précises avec des documents (style micro). Entre le moment où on fait le schéma préliminaire et qu’on l’amène à la construction, il y a des semaines de discussions et d’accompagnement avec le client. »
Ses plus grandes fiertés
Ce qu’elle apprécie particulièrement de son boulot est de participer au développement pour s’assurer qu’il soit viable à long terme. « On touche à tout. Par exemple, on a démarré le projet de Betralif en avant-projet en 2019 et maintenant les premières plantes sont arrivées et les premières récoltes auront lieu en mai-juin en 2021. La phase 2 débute en 2021. »
Betralif qui produit du cannabis médicinal est définitivement sa plus grande fierté. « C’est rare d’avoir la chance de passer à travers le processus complet, du développement de plans à l’opération à l’entretien et la maintenance. La complexité du projet a entraîné beaucoup de défis, en raison de l’environnement très contrôlé et règlementé. La culture était 100% intérieure, donc il y avait beaucoup de paramètres climatiques à respecter. »
Destination Vanier (avec la phase A qui se termine), le projet des Serres urbaines, le 193 Old Chelsea et les projets dans le Parc Labrosse complètent sa feuille de travail.
Que lui réserve l’avenir?
« Avec les enfants et la pandémie, je suis un peu prise dans un carcan dodo-boulot-lunch, déplore-t-elle. J’ai hâte de recommencer à voyager! Entretemps, je fais des randonnées en montagnes. On va bientôt se construire un pavillon et une serre. Avec notre jardin et notre projet d’hydroponie, on ne s’ennuie pas! »
Sur le plan professionnel, elle a un grand intérêt pour les projets environnementaux, ainsi que tout ce qui est plus complexe et technique. Elle nuance que le pouvoir sur les décisions environnementales est toutefois restreint aux volontés et au budget des clients. « Les mesures environnementales sont rentables à long terme, mais pas à court terme. Cela nécessite un plus grand financement initial, ce qui freine parfois les clients. »
« Isabelle m’a chapeauté au début de mon projet, elle est ma référence, souligne Mathieu Dallaire-Moreau. Elle a une belle expérience et beaucoup de connaissances et d’expertises. Elle m’a tellement appris au niveau technique et au niveau des étapes de gestion de projet. »
« Isabelle est compétente, intelligente, ouverte et accueillante », affirme Jessica Bertrand, chargée de projet junior.