La construction commerciale pour des défis stimulants
Après un cours en dessin de bâtiment, Mathieu Roussel a été estimateur, contremaitre de chantier et gestionnaire de projet chez JPL. Il a travaillé comme chargé de projet pendant 10 ans puis a fait du résidentiel chez Brigil. Il est maintenant chargé de projet chez BBL depuis 2021.
« J’étais mûr pour un nouveau défi, se rappelle Mathieu. Bâtir des immeubles à condos, c’est très répétitif, je ne me sentais pas utilisé à la hauteur de mes talents. La construction commerciale, avec ses bâtiments ultras modernes différents, comporte des défis stimulants. BBL construction est son propre moteur d’attraction de clients et de développement. L’entreprise crée ses chances : il s’approprie de beaux terrains, construit de beaux produits et attire la clientèle. »
Mathieu travaille présentement sur la nouvelle construction de Vitrerie de la Vallée et celle des Produits David, une boucherie à Chénéville. Il apprécie autant les clients clés en main que les projets privés : « L’approche est plus directe avec le client, et c’est plus facile en termes de réalisation. »
La COVID-19 et son lot d'imprévus
Son emploi du temps a été complexifié dans la dernière année en raison du grand manque de matériel, de l’acharnement des matériaux, de l’inconsistance des prix et du manque de main-d’œuvre. « C’est impossible de garantir les prix en raison du marché instable mais on y arrive en prenant des risques calculés. Tout prend plus de temps, avec plus d’embuches et d’imprévus. Notre rôle est de prévoir le mieux qu’on peut, avec des délais qui changent de jour en jour. »
Le p'tit nouveau
Natif de la région, Mathieu trouve une grande fierté à laisser son empreinte et contribuer à la société. « Nos efforts sont concrétisés : à partir d’un dessin sur papier, nous construisons un bâtiment qui sera là pendant 50 ans. J’adore me promener dans la Ville et dire « c’est moi qui ai fait ce projet-là ». »
Mathieu s’est intégré facilement à l’équipe. « Autant les employés sont jeunes et dynamiques, autant il y a des séniors très compétents. L’équipe est très accueillante et réceptive dès que j’ai une question ou que j’ai besoin d’information. »
« Mathieu est un gars qui connait ce qu’il fait, il a de l’expérience et ça parait. Que ce soit en gestion de projet ou technique de construction, il sait de quoi il parle. En plus, il a un réseau de contacts très large, ce qui est un grand atout pour BBL ! » – Mathieu Dallaire Moreau, chargé de projet
« Trois jours après qu’il soit arrivé, il a foncé dans la porte avec son café, il y avait du café partout! À sa décharge, tous les employés ont déjà foncé dans leurs portes puisque les bureaux sont tous vitrés. » – Sarah Bertrand, ancienne chargée de projet
« Mathieu est jovial, c’est facile de s’attacher à lui, il a de la conversation. » - Jessica Bertrand, ancienne chargée de projet
Et l'avenir?
Sur le plan professionnel, Mathieu souhaite obtenir l’accréditation Project management Professional (PMP), une formation reconnue mondialement qui donne une accréditation au niveau de la gestion. « Je souhaite continuer à développer de beaux projets stimulants, qui me rendent fier. Sur le plan personnel, je suis un joueur de hockey été comme hiver. Comme je suis papa de deux jeunes enfants, je veux aller à la pêche et à la chasse avec eux. »
Luc Tessier, contremaitre passionné et loyal depuis 23 ans
4 : 30 du matin. Luc Tessier se rend au chantier, assigne les employés aux missions de la journée, puis se trouve un endroit pour travailler. Les joints, la peinture, les planchers, la gestion et la commande de matériel n’ont plus de secrets pour lui. Et il ne changerait pas de travail pour rien au monde!
Le moins qu’on puisse dire est que Luc Tessier est loyal. Au travail avec Sylvain Bertrand depuis 23 ans, il adore son boulot. « J’ai travaillé pour la compagnie de mon frère en peinture, on construisait des meubles. Puis j’ai gravi les échelons pour devenir contremaitre. Je passe tous les lundis matin au bureau avec les factures, les rapports et les heures travaillées des employés. Sinon je suis toujours sur le terrain. »
De gros projets et de beaux défis
Luc est fier de tous les projets qu’il a menés. « C’est certain que l’église orthodoxe d’Ottawa était un projet très impressionnant et différent, tout comme la citation patrimoniale à Hull. Le 120 rue Portage est un projet très long et complexe, avec 20 000 pieds de planchers d’époxy métallisés, mais c’est motivant! C’est plus le fun que des boites carrées. »
Il se rappelle aussi avoir particulièrement apprécié peinturer les étages de la tour de bureaux à l’arrière du Home Dépôt avec de la peinture scintillante, des boules multicolores dans un fusil à peinture.
Un rôle de mentor
Luc est responsable d’organiser le travail de façon sécuritaire. Il coordonne les horaires et s’assure que les employés adoptent des comportements sécuritaires. « Ça se passe bien avec les gars. Même si on a une grande pénurie de la main-d’œuvre et que les gars vieillissent, on a la chance d’avoir une équipe travaillante et compétente. »
Travailler avec les nouvelles générations comporte son lot de défis. « Les jeunes ne sont pas comme nous autres! On répète beaucoup, il faut être attentif, empathique et bienveillant. Aux jeunes qui débutent, je leur conseille de s’armer de patience et d’écoute pour réussir. »
Luc prévoit travailler encore longtemps pour BBL, tout en rêvant à une semi-retraite. «Je n’ai pas l’intention de partir! Mais je caresse le rêve d’avoir un jour un condo dans le Sud et de jouer au golf pendant quelques mois par année. »
Daniel Boucher, surintendant depuis 20 ans
Dans l’équipe de BBL, il y a les employés de bureau, les gars de chantier et les consultants externes. Le rôle d’un surintendant est de faire le pont entre les gestionnaires de projet et l’équipe de construction sur le terrain. Il est la personne référence pour les questions, d’un côté comme de l’autre. La communication est la clé, mais aussi la présence assidue. Daniel Boucher en sait quelque chose! Il est surintendant depuis les débuts de l’entreprise.
« J’ai toujours travaillé en construction, à un certain moment j’étais même à mon compte, se rappelle M. Boucher. J’ai arrêté le résidentiel, car je trouvais cela trop routinier et je trouvais que le commercial comportait plus de défis. Maintenant je travaille en amont des projets, notamment avec l’estimatrice Isabelle concernant les questions techniques pour la construction. »
En tant que surintendant gérant, il règle des problèmes à longueur de journée. « Tous les problèmes passent par moi, explique-t-il. Je dois trouver des solutions et même quand il n’y en a pas, il faut en trouver une. Avec l’expérience, je trouve plus facilement la personne contact ou la bonne solution. »
Suivis, enlignement, choix et disponibilité des matériaux, questions des professionnels… Il a aussi un rôle de soutien et d’encadrement. La patience et le renforcement positif sont deux qualités nécessaires pour donner confiance à l’équipe.
Laisser la place à la relève
Après plus de 25 ans en construction, M. Boucher tirera bientôt sa révérence. Des voyages entre amis sont à l’agenda! Il repart avec une fierté de l’ensemble des projets accomplis. Il ne s’ennuiera cependant pas du stress et des routines de travail.
« Ce que je dirais à un jeune qui commence, c’est d’être persévérant, patient et curieux, résume M. Boucher. C’est important de toujours de vouloir savoir pourquoi on fait telle ou telle chose. Chaque défi va te servir et chaque apprentissage te sera utile. Comme méthodes de travail, je dirais l’importance de se référer à une personne experte. Par exemple, pour des questions en structures, il faut valider avec l’ingénieur en structure. Par la suite, consigne tous les changements apportés et les recommandations des professionnels par écrit. L’expertise écrite permet de t’enlever des responsabilités. Comme cela, le soir tu as la tête en paix! »
Sabrina Boucher, chargée de projet senior
Sabrina Boucher est chargée de projet chez BBL depuis 2012. Elle fait maintenant partie des plus anciens de l’équipe. Après un DEC en design en 2012, elle a appuyé l’équipe de BBL Construction pendant l’été. Et l’emploi d’été est finalement devenu une carrière!
Une meneuse née!
Dès son jeune âge, Sabrina s’est différenciée par son leadership, son organisation mais surtout son souci du détail. Tête de cochon, elle savait ce qu’elle voulait et tout le monde savait qu’elle irait loin dans tout ce qu’elle entreprendrait.
Engagée dans tout ce qu’elle fait, elle a suivi des études avec concentrations sans compter ses soirées sur les terrains de soccer. Elle a fait voyager sa famille dans ses nombreux tournois et entrainements. Elle a poursuivi son sport favori jusqu’à ses 18 ans, qu’elle a dû malheureusement arrêter à la suite d’une blessure. Elle s’est étonnée de recommencer à jouer en 2017 et elle compte bien continuer pour plusieurs années encore.
Son cheminement
Sa facilité impressionnante de travailler avec les chiffres l’ont dirigée vers des études en comptabilité à la sortie de son secondaire. Elle a malheureusement manqué de défis et elle a redirigé sa carrière en design intérieur.
Elle a débuté son DEC en 2009 en design intérieur et elle a travaillé jours et nuits pour obtenir son diplôme en 2012 dans ce programme au Cégep de l’Outaouais.
Le côté artiste de Sabrina ressort dans ses projets. Dans le choix de matériaux et la conception des plans, ses connaissances en design donnent une valeur ajoutée à tous les projets de BBL Construction.
Portfolio
Elle a touché à plusieurs projets, pensons à Vision industrielle à Gatineau, un commerce nouvellement établi dans l’aéroparc, construit à une vitesse fulgurante. La station-service Sonic, établi à Gatineau, secteur Buckingham. Le Promutuel, un bureau d’assurance qui a vu le jour en 2016. Hyundai Buckingham un concessionnaire automobile à la nouvelle image corporative. Une partie d’un projet comportant 5 bâtiments sur le chemin industriel, dont l’aménagement impressionnant d’une usine de fabrication d’huile d’olives. Elle a aussi dirigé plusieurs projets résidentiels haut de gamme.
« Hyundai a été mon plus grand défi, à hauteur de sept millions de dollars. C’était un beau projet, car il fallait travailler avec les normes spécifiques du manufacturier. Le choix de matériaux, l’emplacement des vendeurs, les types de chaises, tout est normalisé dans un document afin de ne rien oublier. J’ai aussi beaucoup appris sur l’équipement de garage : Il faut réussir à se mettre dans la peau d’un mécanicien, d’un vendeur, d’un directeur pour ne rien oublier. Le plus complexe est le mécanicien, comprendre toutes les machines et leurs utilités pour ne rien manquer. Ces particularités font que chaque projet est différent. Il n’y a pas de routine. On apprend tellement d’un projet à l’autre, c’est très valorisant. »
En tant que chargée de projets senior, Sabrina gère maintenant les projets de A à Z. Elle chérit beaucoup cette autonomie. Elle utilise son indépendance pour gérer les professionnels, les sous-traitants et même la clientèle d’elle-même.
Une belle équipe tissée serrée
Au bureau, elle travaille étroitement avec plusieurs collègues selon l’étape de la construction. « Nous nous soutenons tout le temps. On est plusieurs à diner souvent ensemble, on se raconte nos péripéties, on est très proches. Le fait que nous soyons une petite équipe nous permet de créer des liens forts. D’ailleurs, je considère maintenant Marie-Pier comme une amie très proche avec qui j’apprécie passer du temps même à l’extérieur du bureau. »
« Sabrina a un grand souci du détail et un sens de l’organisation légendaire. Sa formation en design pousse l’esthétique de nos projets à un autre niveau. » Nadia Boucher, vice-présidente.
« Sabrina est une conteuse née! Elle a sa manière unique de raconter ses histoires, elle me fait beaucoup rire. On partage les mêmes valeurs, la famille est une priorité pour elle. Elle est très organisée et fonceuse. Ça fait déjà 9 ans qu’on travaille ensemble, que nous sommes voisines de bureau. Je suis choyée de pouvoir la compter parmi mes amies. Elle a aussi un grand souci du détail qui est très apprécié de nos clients. » – Marie Pier Lanthier, chargée de projet.
Une carrière chez BBL
Avec ses années accumulées, Sabrina convoite un poste de gestionnaire de projets. Elle aimerait être en mesure de partager son expérience et de transmettre ses connaissances à ceux qui débutent dans le métier.
Sabrina n’avance jamais en regardant seulement son prochain pas, elle avance en regardant le paysage complet. Elle s’imagine donc déjà monter les échelons de l’entreprise et développer des compétences en ressources humaines.
Future mariée!
Après la grande demande en 2017, Sabrina et son conjoint prévoyaient un mariage en 2020, mais la pandémie en a décidé autrement en lui retardant son projet. On lui souhaite qu’il se concrétise sous peu! En attendant, elle continue d’ajouté à sa liste de projets. Elle partage plusieurs loisirs communs avec son conjoint, tels que la motoneige, le côte à côte et le camping. Été comme hiver, leur calendrier est bien chargé.
De la mode à la comptabilité
Kim travaille chez BBL depuis 2020. Après un saut à Montréal dans le domaine de la mode, elle est revenue en Outaouais pour être plus près de sa famille. Maintenant, elle s’épanouit en comptabilité avec de nouveaux défis chaque jour.
À quoi ressemble ton parcours professionnel?
J’ai un parcours plutôt atypique. J’ai étudié en design de mode en 2008 à l’Académie de Haute Couture Richard Robinson à Ottawa. À l’obtention de mon diplôme, je suis déménagée à Montréal pendant dix ans. J’ai baigné dans l’univers du spectacle entre autres en travaillant pour le Cirque du Soleil, le Washington Ballet, le Boston Ballet, le Cirque Éloize, différents chorégraphes et plusieurs autres projets adjacents. Au cours des cinq dernières années, j’ai eu l’opportunité de travailler pour la designer Québécoise de renom, Marie Saint-Pierre en tant que première main d’atelier.
Il est plutôt rare de voir quelqu’un occuper ce type de poste à un si jeune âge; dans les grandes maisons de luxe parisienne il faut avoir au moins 30 ans d’expérience! Je m’occupais en majeure partie de donner vie aux collections en supervisant une équipe de développement. Mon rôle consistait à comprendre la nature d’une inspiration et de lui donner vie à partir de rien, que ce soit à partir d’une image, une couleur, une matière…Il faut être très à l’aise avec toutes les matières inimaginables et être apte à créer, savoir lire et modifier les patrons en modelage. Les semaines de 70 heures étaient monnaie courante, il fallait avoir une grande capacité d’adaptation puisque le rythme était très rapide. Ma mission était de garder mon équipe hors de l’eau lorsque la pression et la fatigue étaient au maximum. Nous devions bien souvent reprendre des créations partiellement ou en entier à la dernière minute pendant que des acheteurs internationaux patientaient, calmement café à la main, dans la pièce d’à côté.
Nous avions en moyenne 7 à 8 collections d’environ 100 pièces à pondre annuellement toujours un an d’avance, sans compter les collaborations récurrentes entre autres avec les Hôtels Germain, L’Orchestre Métropolitain, Le galas Artis, Les Gémeaux et les créations sur mesure à travers l’Amérique.
En janvier 2020, mon conjoint et moi avons pris la décision de revenir en Outaouais plus près de nos familles. Nous sommes revenus en région pour reprendre un rythme différent plus près de la nature et du « il-n’y-a-aucun-trafic-ici »! Nous avons bien choisi notre momentum, puisque deux mois plus tard la pandémie arrivait.
Je berce l’idée d’avoir mon atelier depuis longtemps et d’y faire plein de projets ! Le côté cérébral que m’apporte la comptabilité me permet d’avoir une nouvelle liberté créative et d’avoir de nouveaux défis chaque jour. Je me réveille parfois la nuit pour écrire un bout d’idée sur un morceau de papier. Mes amis me font souvent la remarque que je n’aurai pas assez d’une vie pour réaliser tout ce que je voudrais y accomplir.
Quelle est ta plus grande fierté?
Être indépendante et autodidacte, il est à préciser que personne ne savait coudre dans mon cocon familial. Depuis, mon père s’améliore! Je suis déménagée à Montréal seule avec presque rien, ayant décroché des emplois à la hauteur de mes ambitions me rend vraiment fière. Je suis contente d’avoir pu aider des jeunes entreprises en démarrage avec mes connaissances et d’avoir eu un impact positif dans le milieu artistique Canadien. Mon portrait fut affiché au Musée des Beaux-Arts de Montréal pour l’exposition Montréal Couture pour souligner ma contribution au savoir-faire technique du Prêt-à-Porter en plus d’avoir participé à de nombreux documentaires sur l’industrie. J’en garde de très bons souvenirs.
Quels sont tes défis au boulot?
J’ai dû me familiariser avec le milieu de la construction et les nombreux enjeux et défis quotidiens. C’est vraiment stimulant de voir tous les nouveaux développements! Bien que la matière brute utilisée soit différente, le plan prend forme à partir d’une idée jusqu’au produit fini. C’est très semblable au processus de confection. Je suis fière de faire partie de l’équipe BBL, qui est, selon moi, le joueur avec l’expansion la plus rapide dans l’industrie en Outaouais.
As-tu un engagement dans la communauté?
Avant de déménager à la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité de créer une petite ligne de vêtements afin de participer à la levée de fond pour le cancer du sein de la fondation Les rêves de Monique, bien connue ici en Outaouais. Depuis mon retour, je n’ai pas eu l’occasion d’en avoir dû à la pandémie, hormis de participer à des campagnes de financement auprès de Moisson Outaouais ou des enfants.
Quels sont tes projets d'avenir?
J’en ai trop! Sur le plan professionnel, je veuxcontinuer à m’épanouir en symbiose avec mon côté créatif. Comme on dit : Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir !
« Kim est tellement souriante et de bonne humeur. Chaque matin, elle dit bonjour à tout le monde. » - Sarah Bertrand, chargée de projet junior
« Kim est un vrai rayon de soleil! Son positivisme et son sourire sont un éternel réconfort. C’est un plaisir de travailler avec elle. » - Isabelle Massie, estimatrice
« Kim est très travaillante et apporte beaucoup de soleil à l’équipe. Passionnées toutes les deux de séries télévisées, on attend avec impatience le lendemain pour se parler des nouveautés. Son parcours éclectique, son cheminement dans le domaine de la mode et ses contacts du côté des artistes me font envier. » Sabrina Boucher, chargée de projet senior
L’accompagnement pour mener à terme tous les projets
« On va en chantier et on est capable d’amener les projets à réalisation, tout en respectant le budget. Les professionnels travaillent conjointement avec les sous-traitants, le meilleur des deux mondes pour les clients. » - Isabelle Massie, estimatrice chez BBL depuis 2017, assure un accompagnement personnalisé aux clients
Tous les chemins mènent à Rome!
Isabelle a un parcours éclectique. Après ses études secondaires, elle a voyagé en Nouvelle-Zélande. Des études au Cégep en arts plastiques et à l’université en sculpture l’ont amené… en Amérique latine. Elle a aussi obtenu sa carte CCQ comme carreleuse, ce qui l’a aidé à avoir une bonne compréhension de l’univers chantier… et payer ses voyages de jeunesse!
Après un DEP en cuisine professionnelle, un certificat en développement international et un cours en rénovation de bâtiments, elle a commencé à travailler chez Robert Gauvreau et fils construction. « J’ai beaucoup appris en gestion de projet commercial et en estimation pendant sept ans. »
Après du bouche-à-oreille, elle est arrivée chez BBL en 2017. « Comme estimatrice de bâtiments neufs, on fait beaucoup de design libre. On fait des estimations avec des schémas préliminaires (style macro) et des estimations plus précises avec des documents (style micro). Entre le moment où on fait le schéma préliminaire et qu’on l’amène à la construction, il y a des semaines de discussions et d’accompagnement avec le client. »
Ses plus grandes fiertés
Ce qu’elle apprécie particulièrement de son boulot est de participer au développement pour s’assurer qu’il soit viable à long terme. « On touche à tout. Par exemple, on a démarré le projet de Betralif en avant-projet en 2019 et maintenant les premières plantes sont arrivées et les premières récoltes auront lieu en mai-juin en 2021. La phase 2 débute en 2021. »
Betralif qui produit du cannabis médicinal est définitivement sa plus grande fierté. « C’est rare d’avoir la chance de passer à travers le processus complet, du développement de plans à l’opération à l’entretien et la maintenance. La complexité du projet a entraîné beaucoup de défis, en raison de l’environnement très contrôlé et règlementé. La culture était 100% intérieure, donc il y avait beaucoup de paramètres climatiques à respecter. »
Destination Vanier (avec la phase A qui se termine), le projet des Serres urbaines, le 193 Old Chelsea et les projets dans le Parc Labrosse complètent sa feuille de travail.
Que lui réserve l'avenir?
« Avec les enfants et la pandémie, je suis un peu prise dans un carcan dodo-boulot-lunch, déplore-t-elle. J’ai hâte de recommencer à voyager! Entretemps, je fais des randonnées en montagnes. On va bientôt se construire un pavillon et une serre. Avec notre jardin et notre projet d’hydroponie, on ne s’ennuie pas! »
Sur le plan professionnel, elle a un grand intérêt pour les projets environnementaux, ainsi que tout ce qui est plus complexe et technique. Elle nuance que le pouvoir sur les décisions environnementales est toutefois restreint aux volontés et au budget des clients. « Les mesures environnementales sont rentables à long terme, mais pas à court terme. Cela nécessite un plus grand financement initial, ce qui freine parfois les clients. »
« Isabelle m’a chapeauté au début de mon projet, elle est ma référence, souligne Mathieu Dallaire-Moreau. Elle a une belle expérience et beaucoup de connaissances et d’expertises. Elle m’a tellement appris au niveau technique et au niveau des étapes de gestion de projet. »
« Isabelle est compétente, intelligente, ouverte et accueillante », affirme Jessica Bertrand, chargée de projet junior.